Pratchett : La Guylde des Valeurs Rapporteurs, © Kidby, modifié pour les besoins du site

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Pratchett : La Salle des Membres, Dreme

Pratchett : La Salle des Membres, Dreme La vie d'un assassin est automatiquement entourée de mystères, pourtant nous savons quelques petites choses sur celle de Drème qui est entrée dans le métier très tôt (à 8ans, elle empoisonnait le chat de la voisine sous contrat de son père et pour une somme acceptable qu'elle avait réussit à marchander).

Elle passa son enfance dans un village nommé Alderraan et apprit l'art des armes avec son père. Cet homme, ancien bretteur, se rendit rapidement compte des capacités de sa fille et surtout de sa haine profonde envers les tâches traditionnellement réservées aux femmes (telles que la cuisine, le ménage...), haine qui perdure encore aujourd'hui. C'est ainsi que Drème apprit à manier la rapière, les dagues de lancer, la fabrication de poisons simples telle la boursoufle (un village maritime Alderaan, pratique) et le maniement de l'arbalète légère mais il omis de lui apprendre ces choses qui font qu'une femme est bonne à marier (les bonnes manières, la politesse, le maquillage...), ce qui arrangea sa fille, qui voulait tout sauf se marier...

Ce fut par un jour de printemps que sa véritable vie commença, une vie qui devait être pleine d'embûches mais faite de combats valeureux et d'honneur. En effet, alors qu'elle rentrait d'une longue randonnée, elle découvrit son village en cendre et des traces qui désignaient les pirates comme seuls responsables (du genre un drapeau avec une tête de mort sur fond noir ou des habitants écartelés...). Elle fit alors le serment qui devait rythmer sa vie future, celui de venger sa famille disparue et de défendre la justice et l'égalité entre les hommes (et les femmes). Elle commença donc un voyage initiatique en direction de la plus grande ville qu'elle connaissait (de nom, pas de réputation...) : Ankh-Morpork. Heureusement pour elle, sa mémoire déjà défaillante flancha une nouvelle fois et elle oublia tout de ce serment fait à la légère et commença à parcourir les routes. Elle reçut alors l'enseignement que personne ne pouvait lui donner : celui de la vie.

Finalement, elle commença sa carrière officielle à l'âge de 15ans, carrière qui devait être marquée par des tollés lamentables et une (mal)chance hors du commun : la chance d'avoir résisté aux sorts d'un mage furieux, mais la malchance de ne pas s'en être rendu compte et de s'enfuir...la chance miraculeuse d'avoir refusé un contrat pour Nounou Ogg et son chat sans vraiment savoir pourquoi...Malgré ces ratés magistraux, elle se fit une (petite) réputation et survécut sur ses fonds sans trop de problèmes.
Ses pas la menèrent un jour devant une vieille taverne engageante nichée dans les montagnes. Elle s'assit seule à table et commanda une chope de la boisson locale, nommée par les autochtones, le suicidre. Le jeune homme qui la servit s'assit à sa table et après quelques secondes de silence commença son discours : il lui proposait de le suivre, lui et des amis, dans leur quête pour mener leur maître à tous, le Grand Pratchett, au niveau qui aurait du être le sien, celui des Dieux... Après quelques secondes d'hésitation, peut être sous l'influence de son serment, elle accepta. Et, pour fêter ça, elle but une grande gorgée de ‘suicidre' en regardant son voisin faire de grands gestes...Avant de tous recracher, la gorge en feu, la moitié de ses papilles gustatives ayant disparues... "c'est du suicidre, j'ai bien essayé de vous prévenir, mais ça a pas marché..." Depuis ce jour, Drème n'a plus touché à un seul verre de cette boisson infecte et beaucoup trop alcoolisée.
C'est ainsi que Drème fit son entrée dans la guilde des Rapporteurs. Elle fit alors la connaissance des membres et, plus tard, de son frère de façon très inhabituelle... Absurd_Jedi, était le personnage que Drème avait eu le plus de mal à cerner. La tête dans la lune ou dans le suicidre, il semblait se donner du mal pour réussir à léviter mais finissait plus souvent dans le plafond. C'est cet antropoïde (nul ne sait s'il est humain, même pas lui) qui l'aborda un beau jour, les larmes aux yeux :
 - "Je suis désolé, notre amour est impossible car je dois vous révéler quelque hose qui aurait du être une bonne nouvelle. Ne pleurez pas s'il vous plait, je vous aime aussi mais c'est impossible car...Je suis votre frère...Et oui, votre frère...Cela m'a été révélé, nous sommes tous deux des enfants adoptés..."
Et oui, cet homme (enfin, on est pas encore sur) qu'elle avait prit pour un abruti l'aimait et croyait que c'était réciproque ! La première chose à laquelle elle pensa, c'était la chance qu'il soit son frère (ou plutôt qu'il croit être son frère..) car ainsi elle n'aurait plus à le supporter faire toutes ces âneries pour l'impressionner... Mais après tout, c'était peu être vrai, ça expliquerait sa résistance naturelle à la magie...